3/ Accompagner l'esprit
- AIDER VOTRE ENFANT A MIEUX COMPRENDRE ET MIEUX VIVRE SES EMOTIONS -
En fonction de son âge, aider le à connaitre les différentes émotions qui le traversent (Joie,
Colère, Tristesse, Peur, Sérénité). En grandissant, vous pouvez lui apporter un lexique plus
précis (derrière la colère par exemple on peut ressentir de la gêne, de l’agacement, de la
contrariété, de la frustration, de l’angoisse, etc).
L’important pour votre enfant est qu’il puisse mettre des mots sur ce qu’il ressent.
OBJECTIF
EXEMPLE
POUR L’Y AIDER
Identifier l’émotion
« Je ressens de la peur. »
«Quelle émotion ressens-tu?» N’hésitez pas à utiliser une roue des émotions pour
les plus jeunes. Et s’ils n’arrivent pas à
répondre vous pouvez également lui
suggérer : « moi, quand j’ai mal au ventre, c’est souvent parce que je stresse. Je ressens de la peur, est-ce toi aussi ça pourrait être ça?».
La comprendre
« Parce qu’il y a un virus et
des gens en meurent. »
« Qu’est ce qui te fait peur ? ». Pour les
plus jeunes, vous pouvez également les
encourager et s’ils n’arrivent pas à
trouver, n’hésitez pas à leur faire
plusieurs suggestions.
Être à son écoute
« C’est normal que j’ai peur,
la situation est inquiétante,
j’ai le droit de ressentir ce
que je ressens. »
« Je comprends que tu ressentes cela,
c’est une situation qui peut faire peur/
mettre en colère/ t’inquiéter/ te sembler
injuste, etc. »
La réguler
« Je vais en discuter avec
quelqu’un en qui j’ai
confiance / je vais prendre
de grandes respirations / je
vais écouter une musique
qui me fait du bien, etc. »
« Qu’est ce qui pourrait te faire du bien ?
t’apaiser ? De quoi aurais-tu besoin ? »
L’utiliser
« La peur du virus me
permet de bien me laver les
mains pour me protéger, je prends soin de moi. »
« Finalement, en quoi cette émotion t’a
été utile ? Qu’est ce qu’elle t’a permis ? »,
Pour les plus jeunes, ne pas hésiter à
nommer le positif de chaque émotion.
Ce n’est pas toujours évident mais en
cherchant bien, chaque émotion a un
bénéfice.
- LUI DONNER DES REPONSES A SES GRANDES QUESTIONS -
Derrière tout inquiétude se cache le besoin d’être rassuré en comprenant mieux le monde qui
nous entoure. Cela permet d’avoir l’impression qu’on le maîtrise mieux. On se sent alors moins
démuni. N’hésitez à répondre à leurs grandes questions (ou faites vous aider par un tiers si
cela vous est trop difficile) : celles sur la nuit, sur les monstres, les sorcières, les fantômes mais
également celles sur la maladie, la mort, le handicap, la naissance (la fameuse « comment on
fait les bébés ? »), etc. Beaucoup d’ouvrages sont là pour vous aider. N’hésitez pas à vous
appuyer dessus.
